Paris, 1900. Un moment particulier, merveilleux, inspiré dans la vie de la France: son apogée.

L’apogée de la Révolution industrielle, de la Modernisation qui était en cours déjà depuis 100 ans, de la capitale du monde. Après 30 ans de construction, voilà le monde moderne, l’énorme métropole, comme on l’avait rêvé, avec une structure urbaine moderne, des boulevards, des avenues, des transports publics bien organisés, des Cafés, des terrasses, des peintres, des révolutionnaires remuants, et avec des cosmopolites jouissant de l’offre riche des services urbains.

Paris, 1900. Vous vous souvenez encore du passage a notre millénaire, le réveillon de la Saint-Sylvestre, a quel point on était enthousiaste, plein de croyances dans le nouveau millénaire? On était sûr d’être passé dans l’avenir, dans un monde plus beau, plus trépidant. Les Parisiens croyaient en la même chose il y a 100 ans, personne ne pouvait imaginer les deux guerres mondiales et les dépressions économiques à venir. Ils croyaient que l’avenir était là, avec sa face dégagée, souriante, merveilleuse. C’est l’humeur qui apparaît dans l’art fabuleux et alambiqué du nouveau millénaire: dans l’Art Nouveau, le Jugendstil, dit aussi Art Moderne.

Paris en 1900 était la capitale de l’Europe. La plus belle ville, l’idéal de toutes les villes. La Tour Eiffel avait été construite un an auparavant. Tout le monde voulait la voir, l’Exposition Universelle comptait 50 millions de visiteurs. Considérez pourtant que la plupart de ces 50 millions de visiteurs étaient arrivés en attelage, puisque l’avion n’existait pas encore. A part Londres peut-être, toutes les autres villes ne semblaient que des patelins ennuyeux par rapport à la ville « lumière ». En plus, Paris était aussi la capitale du monde. L’empire colonial français vivait son âge d’or, on pouvait bien penser que la moitié du monde était dirigée par la France.

Paris en 1900 a offert l’hospitalité au monde entier. Des pavillons hautains annonçaient que la vie et les valeurs existaient même dans d’autre pays du monde. Allemands, Italiens, Autrichiens, Hongrois, Américains, Vietnamiens, Algériens avaient amené leurs architecture et trésors dans une période où la globalisation n’existait pas encore, où chaque pays mangeait leurs propres spécialités culinaires, où l’architecture et la culture étaient différentes, et où on pensait encore différemment. Ils avaient construit une vraie ville de rêves au bord de la Seine, comme dessine une petite fille de 8 ans le château de ses rêves. Le monde n’a jamais été aussi beau qu’ici, autour de la Tour Eiffel. Mais en 1900 il voulait se montrer ainsi.

Vous avez l’occasion de télécharger un guide particulier et bien fait sur votre portable. Vous pouvez commencer l’orientation sur une magnifique carte de l’époque en couleurs. Vous pouvez flâner dans les rues de Paris avec l’aide des dessins des bâtiments originaux.